Plusieurs techniques d’imagerie ont été associées pour améliorer le diagnostic non invasif du cancer du sein. Des essais cliniques visant à tester l’efficacité d’une sonde bi-modale combinant mesures ultrasons et mesures optiques sont en cours.
Aujourd’hui, la plupart des cancers du sein sont détectés par une première étape d’échographie, suivie, en cas de suspicion de tumeur, d’une biopsie. Or, une proportion importante des biopsies réalisées s’avère finalement négative. Dans le cadre du projet européen Solus, des équipes de recherches ont amélioré l’imagerie pour réduire le nombre de ces actes médicaux invasifs et douloureux, sans évidemment augmenter le risque de passer à côté d’une tumeur cancéreuse.
Partant d’une sonde à ultrasons existante, le but du projet était d’ajouter une unité d’analyse optique « temps résolu » afin de vérifier que l’association des deux permet un diagnostic plus pertinent. Cette nouvelle fonctionnalité permet d’envoyer des photons individuellement dont le temps de transit dans les tissus informe sur la composition de ces derniers.
Outre la caractérisation de la partie optique des sondes, le Leti a développé un banc de calibration semi-automatique des 1408 paramètres de chacune d’elles, ainsi qu’une interface utilisateur conviviale qui a également été utilisée lors des essais cliniques.
Les premiers essais cliniques sur le prototype de sonde bi-modale ont donné des résultats prometteurs. Des tests de sécurité (émissions lasers, validation thermique, acoustique etc.) doivent maintenant être menés, pour donner lieu au marquage CE et autres certifications indispensables à une intégration dans la machine, une production industrielle et un déploiement dans les centres de radiographie. En attendant, un prototype a été installé pour test à l’hôpital de Milan.
Réferences
En savoir plus sur Solus : http://www.solus-project.eu
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